Le vent a tourné....
*Lundi:
Je dois modifier mon cours d'expression orale de 11h parce que les débats ne marchent pas bien. En effet, les personnalités des apprenants sont très différentes et du coup, si je leur demande de se mettre d'accord pour acheter un cadeau pour l'anniversaire, cela va se transformer en règlement de compte personnel! J'ai toujours appris que les personnalités différentes devaient s'habituer à travailler ensemble, mais si je suis cet exemple, les apprenants vont aller se plaindre auprès de la directrice.
*Mercredi:
La question de l'évaluation se pose à moi. Tous les jeudis, c'est un rituel, je propose un test de 5 minutes à mes 14 apprenants (il faut que ce soit sous forme de dialogue). A la fin de ces 5 minutes je relève et je corrige à la maison. Moi qui pensait que les cours de Mme Raingeart étaient barbants, me voilà bien contente de pouvoir suivre sa convention de correction. Seulement voilà, après 1 mois et demi passé à l'Alliance, je corrige, mais je me demande à quoi ça sert au final. Je m'aperçois qu'une apprenante ne progresse absolument pas (elle est mexicaine). Elle écrit tout phonétiquement, même des mots que l'on rabache depuis plus d'un mois! je me rends compte que plus une langue apprise est proche de la notre, plus c'est difficile de la parler parfaitement: on "baragouine" cette langue, on fait des essais, on calque sur notre propre langue et cela devient très approximatif.
Alors, n'ayant pas le droit de mettre de notes ni d'appréciations, je me questionne. Comment les faire progresser? Dois-je m'inspirer de la correction collective que faisait Mme Raymond lors du stage d'observation au S.C.E.F.E.E? Alors, docilement, je me replonge dans les cours de Mme Raingeart et j'adopte sa manière de corriger: dans la marge, je donne un exemple simple en rapport avec une faute récurrente. Est-ce que tout cela sera utile? A suivre...
*Vendredi: après des révisions des nouveaux points de grammaire vus dans la semaine, la directrice me félicite pour mon travail et veut m'annoncer quelque chose lundi, à suivre...
Je dois modifier mon cours d'expression orale de 11h parce que les débats ne marchent pas bien. En effet, les personnalités des apprenants sont très différentes et du coup, si je leur demande de se mettre d'accord pour acheter un cadeau pour l'anniversaire, cela va se transformer en règlement de compte personnel! J'ai toujours appris que les personnalités différentes devaient s'habituer à travailler ensemble, mais si je suis cet exemple, les apprenants vont aller se plaindre auprès de la directrice.
*Mercredi:
La question de l'évaluation se pose à moi. Tous les jeudis, c'est un rituel, je propose un test de 5 minutes à mes 14 apprenants (il faut que ce soit sous forme de dialogue). A la fin de ces 5 minutes je relève et je corrige à la maison. Moi qui pensait que les cours de Mme Raingeart étaient barbants, me voilà bien contente de pouvoir suivre sa convention de correction. Seulement voilà, après 1 mois et demi passé à l'Alliance, je corrige, mais je me demande à quoi ça sert au final. Je m'aperçois qu'une apprenante ne progresse absolument pas (elle est mexicaine). Elle écrit tout phonétiquement, même des mots que l'on rabache depuis plus d'un mois! je me rends compte que plus une langue apprise est proche de la notre, plus c'est difficile de la parler parfaitement: on "baragouine" cette langue, on fait des essais, on calque sur notre propre langue et cela devient très approximatif.
Alors, n'ayant pas le droit de mettre de notes ni d'appréciations, je me questionne. Comment les faire progresser? Dois-je m'inspirer de la correction collective que faisait Mme Raymond lors du stage d'observation au S.C.E.F.E.E? Alors, docilement, je me replonge dans les cours de Mme Raingeart et j'adopte sa manière de corriger: dans la marge, je donne un exemple simple en rapport avec une faute récurrente. Est-ce que tout cela sera utile? A suivre...
*Vendredi: après des révisions des nouveaux points de grammaire vus dans la semaine, la directrice me félicite pour mon travail et veut m'annoncer quelque chose lundi, à suivre...
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