Ames.
Une après-midi d'été, le vent souffle mais l'ont peut sentir la chaleur tiède de ce début Août.
Ma grand-mère remplie un premier arrosoir d'eau et le transporte péniblement au tombeau familial où un nouveau membre de la famille vient de rejoindre mes arrières grands-parents. Tout est calme, on entend juste le train passer de temps en temps tout prêt du muret, comme pour dire "de toute façon, vous êtes tous morts, rien ne peut vous déranger".
Et comme dans un roman de Marcel Pagnol, ma grand-mère fait le tour du cimetière et critique les tombes: "Boudu, ils sont riches ceux-là, tu as vu la taille du tombeau??", "regarde ça, c'est honteux, personne ne vient fleurir cette tombe!".
Et oui, au début on vient, puis on oublie. On laisse les âmes reposer en paix, un peu trop peut-être.
Revenir dans ce cimetière, là où je venais une fois par semaine il y a 15 ans, m'émeut et ravive en moi pleins de souvenirs, tous ces étés insouciants...
Ma grand-mère remplie un premier arrosoir d'eau et le transporte péniblement au tombeau familial où un nouveau membre de la famille vient de rejoindre mes arrières grands-parents. Tout est calme, on entend juste le train passer de temps en temps tout prêt du muret, comme pour dire "de toute façon, vous êtes tous morts, rien ne peut vous déranger".
Et comme dans un roman de Marcel Pagnol, ma grand-mère fait le tour du cimetière et critique les tombes: "Boudu, ils sont riches ceux-là, tu as vu la taille du tombeau??", "regarde ça, c'est honteux, personne ne vient fleurir cette tombe!".
Et oui, au début on vient, puis on oublie. On laisse les âmes reposer en paix, un peu trop peut-être.
Revenir dans ce cimetière, là où je venais une fois par semaine il y a 15 ans, m'émeut et ravive en moi pleins de souvenirs, tous ces étés insouciants...
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